Les humeurs de Tietie007.

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POUTINE: LA SANCTION DES MARCHES !

 

Poutine fait le même coup à l'Ukraine que ce qu'il avait fait à la Géorgie. Finançant en sous-main des mouvements pro-russes en Ukraine, qui crient à la stigmatisation par l'état ukrainien, ces mêmes groupes réclament l'autonomie ou l'indépendance, ce qui reviendrait à une annexion pure et simple de la Crimée par le grand-frère russe. Cette technique proche de la provocation, avait été utilisée par Adolf Hitler, lors de la crise des Sudètes, en 1938, pour rattacher cette région tchèque, forte d'une puissance minorité allemande, au  Reich millénaire ! 
Ce nouveau coup de force poutinien contre un état souverain, sans mandat de l'ONU, précision nécessaire pour ceux qui assimilent cette action belliqueuse aux interventions armées de la France, sous mandat de l'ONU, au Mali et au Centre-Afrique, qui illustre le néo-impérialisme grand-russe, se fait fort de résister à la pression et aux sanctions internationales, grâce à la puissance militaire de la Russie, pays nucléaire, mais surtout à l'aide des immenses richesses gazières et pétrolières de ce pays-continent, qui alimente en gaz, toute l'Europe.

 


 

Poutine compte enfin sur ses "amis" en Occident, qui légitimerait son coup de force, comme l'a fait Jean-Luc Mélenchon, dont l'américanophobie le pousse à soutenir tous les "dictateurs" de la planète  mais aussi Marine Le Pen, grande amie des régimes autoritaires.
Poutine peut donc se la jouer "couillu",



 

pensant neutraliser l'UE avec la manne gazière russe et les américains, qui ne veulent pas d'un conflit nucléaire avec la Russie. Mais il y a une sanction, plus invisible, que ne peut pas maîtriser le maître du Kremlin, c'est la sanction des marchés. Dès la crise de Crimée, le cour du rouble russe s'est effondré (1$ = 37 roubles), obligeant la Banque Centrale à dépenser des milliards de $ pour le soutenir et si cela continuait, les russes pourraient allumer leur cheminée avec des billets.

Car l'économie russe n'est guère attractive, suite à une visibilité politique assez faible, qui répulse les investisseurs et inquiète les russes fortunés. La fuite des capitaux hors de Russie a avoisiné les 26 milliards de $ au premier semestre 2013, illustrait se manque de confiance dans l'économie russe et beaucoup d'oligarques, milliardaires amis de Poutine ont aussi préféré allé faire fructifier leur argent, loin du Kremlin, comme le célèbre Roman Abramovitch, proche du président russe alors que son argent était surtout proche de la City de Londres !

Cette fuite des capitaux pourraient se démultiplier avec la crise de Crimée, obligeant la Banque Centrale a soutenir le cour du rouble à coups de milliards, affaiblissement gravement l'économie russe. Ce paramètre des marchés, Poutine ne peut pas le contrôler, ce qui démontre, encore une fois, que dans une économie mondialisée, un pays ne peut pas être, tout seul, maître de son destin, il est forcément relié à l'économie mondiale, qu'il le veuille ou non, à moins de suivre la voie de la Corée du Nord !




06/03/2014
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